Me revoilà avec une chronique littéraire dans le cadre du Dounia Joy's Book Club.
Comme tous les mois, nous avions le choix entre deux thèmes, et j'ai choisi "avis sur un livre choisi uniquement à sa couverture ou à son titre sans avoir lu le résumé ni savoir de quoi il parle ».
Même si on ne doit pas juger un livre à sa couverture, je dois avouer que c’est la première chose qui attire mon regard. En même temps, c’est la première chose que l’on voit lorsque l’on se balade dans une librairie non ? Et la couverture de The Tea Shop on the Corner avait tout pour plaire. Fond pastel + touches de couleurs vives + fleurs + cupcakes… je crois que nous avons une combinaison gagnante ici !
Les titres et autres écritures de la couverture ont fini de me convaincre.
Parce que la couverture ne fait pas tout, passons maintenant à l’histoire. The tea shop on the corner nous raconte plusieurs histoires en une seule. On y croise notamment :
Carla Pride, la trentaine, sans enfant, conformément au souhait de son époux. Le livre s’ouvre d’ailleurs sur les funérailles de ce dernier, décédé suit à une crise cardiaque. Au moment où Carla s'apprête à jeter sa rose sur le cercueil en signe d’adieu, une femme déboule de nul part, lui arrache la rose des mains et prétend être la femme de Martin. Malheureusement pour Carla, cette inconnue répondant au nom de Julie Pride dit la vérité. Et cerise sur le brownie, Julie Pride est enceinte de l'enfant de Martin ! Carla doit donc gérer la mort de son époux ainsi que la venue d’une deuxième épouse financièrement bien lotie mais qui souhaite quand même lui prendre tout ce qu’elle possède.
Will Linton, entrepreneur d'origine modeste se retrouve dans une impasse financière suite à la faillite d'un de ses clients. Alors qu'il se voit obligé de vendre la maison pour éponger ses dettes et créer une nouvelle société, sa femme, entretenue depuis des années, le quitte. Si le manque d’argent lui semblait surmontable, l’éclatement de son mariage est un véritable coup dur.
Molly Jones , la soixantaine, subit régulièrement les visites de sa grossière belle fille qui essaie tant bien que mal de la convaincre de vendre sa jolie maison pour rejoindre une maison de retraite en piteuse état, afin de récupérer une partie de l’héritage avant l’heure. Comme si cela ne suffisait pas, son deuxième mari, qui l’a trompée, refait surface.
Ces personnages qui n'ont a priori rien en commun vont se lier d'amitié grâce au café littéraire de Leni Merryman, une femme pleine de vie, pour qui tout semble aller, bien qu'une larme lui échappe parfois à la lecture des cartes postales de sa fille, Anne, partie faire le tour du monde avant d'entrer à l'université.
Ensemble, ils vont affronter leurs épreuves, se reconstruire ou apprendre à vivre avec leur passé.
J’ai adoré le côté « feel-good story » de ce livre. Ce n’est ni une comédie, ni une tragédie. Juste une histoire de la vie qui nous apprends à vivre avec notre passé et à se reconstruire et je vous le recommande. Le petit hic, je n’ai pas trouvé de version française:/