Le syndrome de la glandeuse mal assumée


Le syndrome de la glandeuse mal assumée me touche depuis pas mal d’années.
Je me souviens avec nostalgie de l’époque ou je m’attelais à mes lignes d’écritures aussitôt mon lait fraise avalé. J’avais 5 ans et demi et je refusais de regarder la télé tant que mes devoirs n’étaient pas terminés.

Avec le temps, j’ai bien changé. J’ai commencé à devenir mal organisée au collège il me semble. Mais cette année, c’est le pompon ! Mes deux heures de trajets quotidien, (50 minutes aller, 50 minutes retour environ) jusqu'à l’université ont fini de me transformer en parfaite glandeuse mal assumée.

Glandeuse, c’est très simple comme concept, il me semble que tout le monde comprend. Dans mon cas ça se traduit par préférer regarder des séries, lire (livres, magazines ou blog), plutôt que de travailler pour ses partiels. Sauf que ce matin, j'avais une épreuve de communication … Mais revenons un peu en arrière.

Flash back numéro 1 : Hier soir, j’ai une grosse flemme. Je travaille tout de même, je ne suis pas complètement folle, je ne tiens pas à foirer mon année. Je lis mon cours, je commence une fiche… mais je me décourage vite. Il est déjà tard, j’ai besoin de dormir !

Flash back numéro 2 : Depuis janvier, notre prof de communication nous dit « 10/20 c’est bien. 14 c’est très bien ». Une voix aventureuse s’élève alors (pas la mienne) pour demander « et 16 ? ». La réponse est glaçante : « 16 c’est excellent » saupoudré d’un truc du genre « 16 ça n’arrive jamais, 14 c’est le maximum ».

Retour au flash back numéro 1 : non mais sérieusement ? Je veux bien bosser comme une grosse malade, mais pas pour avoir 14 maximum ! Ce genre de choses, ça ne se dit pas! Parce que ce genre de réflexion c’est démotivant. Non mais vous imaginez vous un manager qui dit à son équipe « une augmentation ? Vous aurez1 pour cent sur 10 ans c’est très bien ». Et non , personne n’imagine, parce que (tous en chœur) « ce n'est pas motivant ». Et bien là c’est pareil. Je n’étais pas motivée. Mais ce n’était pas de ma faute.

Sauf que voilà. Je n’ASSUME PAS ! Ce matin je me lève, prise de panique, et dans le métro (45 minutes de métro environ sur le trajet total.) je dévore mon classeur des yeux . Je croise une copine au détour d’un arrêt, tout en parlant je garde un œil sur mon classeur 8-10 h épreuve de traduction, 10h-10h10 pause, pendant laquelle je dévore* toujours mon classeur.

La glandeuse mal assumée c’est ça. C’est celle qui se persuade qu'elle fera le minimum alors qu’au final elle bosse quand même un peu plus que le minimum, mais dans des conditions de stress épouvantable. Et surtout, si vous lui demandez pourquoi elle n’a pas bossé, la glandeuse mal assumée vous répondra « mais c’est pas de ma faute ! ».

*Dévorer ses cours : ici c’est au sens figuré. Mais, je me suis toujours demandé si je ne ferais pas mieux de réellement les avaler** ? Qui sait, c’est peut être ça le VRAI secret de la réussite scolaire. Bouffer ses cours littéralement.

** 3 ans après, je me demande toujours si le vrai secret de la réussite ce n'est pas de bouffer ses cours littéralement.  


P.s: j'ai été très désorganisée scolairement parlant jusqu'au second semestre du master 2 ou j'ai rectifié le tir. Oui je sais ça fait tard. Mais mieux vaut tard que jamais

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4 commentaires

  1. Je suis une glandeuse flemmarde alors :D
    Non seulement je m'y mets à la dernière minute (mais sans stress) mais en plus, je repousse toujours tout au dernier moment. SCANDALEUX !

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    1. Je te comprends. Je me suis retrouvé 2 ou 3 fois à finir des dossiers à 3 -4 h du mat, et je me suis dit "non mais c'est pas possible, faut que j'arrête". Parce que comme je le dis dans l'article... je n'assume pas de ne rien rendre et d'avoir 0 ^^.

      Mais bon, les études c'est fini pour moi maintenant, et ça ne me manque pas tant que ça

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  2. J'étais une glandeuse mal assumée avant, quand j'étais en licence et lors de mon premier master 1. C'était surtout pour les partiels, je détestais passer des partiels, apprendre par cœur et ressortir le cours des professeurs. Je n'ai jamais vraiment fait de fiches. Bref, la glandeuse de base ;)
    Cette année et l'année dernière aussi, c'est plus de partiels, des travaux dirigés à rendre avec une date butoir, et souvent des régulations.

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    1. Haha les fiches! Un truc qui m'a toujours fait rire, c'est les étudiants/étudiantes avec des milliers de fiches calibrées en mode "je n'ai pas bossé oh lala", comme si c'était la honte de travailler. Perso, je travaillais, c'est juste que je m'y prenais un peu tard.

      Idem, j'ai du m'organiser quand il fallait rendre des dossiers en groupe. Mais pour ma défense, je n'ai pas du tout aimé mes études.

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